La professionnalisation de la cuisine

La professionnalisation de la cuisine

Dans de nombreuses communautés conventionnelles, le travail de cuisine quotidienne a été confié principalement aux femmes, bien que les femmes et les hommes aient été fortement impliqués dans l’approvisionnement en repas. La société a permis à plus de gens de se spécialiser dans d’autres professions, et cette tendance a finalement produit une catégorie de chefs experts, dont le travail principal était de cuisiner pour les autres. Des œuvres d’art, des sculptures et des vestiges archéologiques datant de plus de 5 000 ans révèlent clairement que l’Égypte historique connaissait actuellement de nombreux travaux liés aux repas, tels que la boucherie, la cuisine, la préparation et la vinification. Le brassage de la bière a peut-être commencé beaucoup plus tôt par la création de cultures céréalières, il y a peut-être 10 000 ans. Toutes ces professions avaient leurs propres magasins et installations, souvent avec plusieurs employés travaillant dans des cuisines bien structurées. Les experts culinaires préparaient généralement de manière très différente des dames qui préparaient de la nourriture uniquement pour leur ménage. La cuisson du pain au levain, par exemple, était en grande partie une activité professionnelle, car les fours étaient coûteux à posséder et à faire fonctionner. Une grande quantité de combustible était essentielle pour réchauffer la planète Terre, à base d’argile ou à l’intérieur du four en brique, et, lorsque la bonne température était atteinte, une efficacité maximale ne pouvait être atteinte que lorsque de nombreux pains avaient été cuits. Beaucoup de gens achetaient ou troquaient leurs pains. Les pains plats, par distinction, pouvaient être préparés simplement dans une poêle ainsi que sur la roche. Les civilisations du monde entier ont créé diverses formes de pain plat, de la tortilla au Mexique au chapati en Inde en passant par la Norvège. Parce que les pains plats n’avaient pas besoin d’un four ou d’une préparation sophistiquée, ils étaient généralement préparés à la maison dans le cadre de la cuisine paysanne. La professionnalisation de la boulangerie, du brassage et de la vinification s’est produite pour trois facteurs : les biens d’équipement étaient coûteux ; des plats de plus en plus complexes nécessitaient des capacités et des connaissances pour préparer; il y avait un nombre croissant de clients aisés. Les chefs et les artistes culinaires avaient été employés à la fois pour leurs utilisations sensées et en tant qu’icônes de statut, et les individus prêts à payer plus pour un meilleur repas ont créé un marché préparé pour de nouveaux plats et techniques. Au début des civilisations, la richesse était presque toujours symbolique de l’énergie gouvernementale ou spirituelle, de sorte que les principales compagnies de chefs experts étaient des rois, des aristocrates ou des prêtres. À peu près exactement le même phénomène s’est produit dans les arts. Les peintres ont créé des œuvres demandées pour le roi ou même le grand prêtre, les bijoutiers ont créé la couronne du roi ainsi que les bijoux de la reine, cours de cuisine et les architectes ont développé des palais et des temples. Cette séparation entre les cuisiniers experts cuisinant pour vos riches et les paysans cuisinant eux-mêmes a conduit à la création de nombreux aliments. Chaque côté a influencé l’autre. Les cuisiniers experts ont cherché à faire les choses différemment par rapport à la masse, pour créer une expérience culinaire unique pour sa clientèle de haut niveau. Les roturiers, par conséquent, cherchaient à adopter quelques-unes des bonnes choses de la vie quotidienne en copiant les repas servis aux tables nobles. Les nations ayant une longue histoire d’aristocratie importante et stable ou de cours de jugement ont créé de loin les cuisines les plus compliquées, les plus élaborées et les plus sophistiquées. Dans ces communautés, les chefs et leurs plats produisaient une toute nouvelle forme de surenchère. La France est probablement le meilleur exemple. Malgré sa cuisine paysanne locale dynamique, la France a été pendant des centaines d’années couverte de nourriture aristocratique. Au début, les nobles français ainsi que d’autres personnes en cours de jugement utilisaient les repas comme des icônes debout. La majorité des anciens cuisiniers français, tels que François Pierre Los angeles Varenne et Marie-Antonin Carême, ont gravi les échelons de la profession en se déplaçant pour fournir des clients de plus en plus puissants et riches. La France est d’autant plus fascinante qu’elle s’est fait connaître très tôt pour sa cuisson des aliments. Le livre de La Varenne Le Cuisinier François (1651) a été traduit en anglais en 1653. Intitulé French Cook, l’édition de langue anglaise a fourni la préface suivante, qui avait pris le type d’une dédicace à un client fortuné.

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